Pour ouvrir cette sixième édition, le vendredi 30 juin 2023, le festival Blues in Queyssac accueille un trio d’exception (Mathis Haug, Benoît Nogaret et Simon Boyer) pour un retour enivrant aux racines de la musique américaine. Quand blues, folk, country ne font qu’un.
Bio
C’est une ballade du Missouri qui a donné son nom. Un titre qui, depuis un siècle, vagabonde sur les routes américaines, de guitare en guitare, sur fond de crime et de cavale. Bienvenue dans l’univers du Little Sadie band. Un trio d’exception qui réunit trois dingues de musiques américaines : ces sons que l’on glane sur la route, au gré des rencontres, entre Nashville et Memphis et qui se transmettent de génération en génération.
Dans le trio, Mathis Haug, d’abord. Voix sublime, au grain baroudeur, il a joué avec Pura Fé, Milteau, Emily Loizeau et signé des albums de référence dans le milieu du blues ( Distance, Wild country, Memphis sessions…)
Benoît Nogaret ensuite : un guitariste hors pair, né dans le rock 70s, aimanté depuis, au fil des notes, par ce folk-blues qui électrise ses doigts. Et qui sort, avec Mathis, d’une virée américaine dans les pas de Doc Watson.
Simon « Shuffle » Boyer enfin. Ado, ce batteur s’est vu attribuer son surnom par un musicien américain lors d’un bœuf (le shuffle est un rythme star du blues). Il a, depuis, tourné avec des jazzmen ou bluesmen de renom (Daniel Huck, Marc Lafferière, Louisiana Red…) pour devenir un cador de la scène blues hexagonale.
Le little Sadie band ne rend pas seulement hommage à cette musique blues, bluegrass, country, folk qui est à la racine de tous les rocks modernes. Il le réinterprète avec une vision universaliste, cassant les stéréotypes : le blues musique des noirs, la country, portée par les conservateurs blancs. « Même à l’époque de la ségrégation, les musiciens se croisaient et partagaient, Ces musiques sont toutes issues du même arbre », insiste « Shuffle ». « Les Etats-Unis, c’est le pays des métissages, continue Mathis. Même si les américains eux-même n’ont pas encore digéré tout ça. Et toutes ces musiques ont un point commun : elles groovent ».
Mathis Haug : chant, guitare, basse, harmonica
Benoît Nogaret : guitare, mandoline, chœurs
Simmon Boyer : batterie
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