Le deuxième groupe de la soirée du 6 juillet est un habitué du festival, mais dans un format inédit : la Bedoune se réinvente avec Bedoune Tech. (Photo : Elric Chapelon)
Biographie
Il y a les artistes qui ont trempé les mains dans les eaux boueuses du Mississippi, et il y a les autres… Et force est de constater que La Bedoune appartient à la première catégorie. Le duo a déjà un joli parcours ; trois albums, un quatrième à venir, une demi-finale à l’International Blues Challenge de Memphis, de nombreux concerts, un public fidèle qui s’agrandit un peu partout dans l’hexagone et même de l’autre côté de l’Atlantique.
Avec les compositions, la voix de Cécile, sa basse de velours, le tout agrémenté du grain rugueux et sensible des guitares de Greg, le vaisseau est solide. Assez pour y embarquer Matéo, le fils prodigue qui insuffle des sonorités inattendues dans un répertoire bluesy/folk/soul et fait muter le duo en un trio : le Bedoune tech.
Il restait une place pour un quatrième larron… C’est Olivier Trebel qui s’est imbriqué savamment dans cette histoire de famille peu commune, apportant avec lui toute la dextérité et l’expérience acquise au long de sa très riche carrière de batteur.
L’énergie du groupe est décuplée et délivre un show qui rassemble à la fois les amateurs de blues un peu déstabilisés et ceux qui ignoraient que, bon sang ! ça pouvait sonner comme ça !!
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